Rien plus rien au monde

UPPERCUT EN PLEIN CŒUR D’1 H 15

Création Avignon

Pour une Diffusion 2024/2025

Durée du spectacle = 1 H 15
Public à partir de 16 ans

 contact@argaya.fr

C’était ce 13 octobre à 18 H, venue spéciale de Massimo Carlotto invité par l’institut Culturel Italien pour présenter et voir le spectacle et pour une conférence avec le public après la représentation !

Diffusion 2024/25L'artiste en accéléré

C’est sa dernière heure de liberté…avant son arrestation filmée et diffusée en direct à la télévision. Rebelle, addicte à l’alcool, une femme évoque sa rage de vivre, son amour de la liberté, la déchéance sociale, ses frustrations…
Elle tente tout pour que sa fille réussisse à sortir de la cité. Son amour si fort pour la « Petite » lui fera franchir une limite de non-retour.

Un drame contemporain de Massimo Carlotto qui met en lumière les laissés-pour-compte de nos sociétés urbaines déshumanisées pour faire vibrer votre sensibilité humaine avec la comédienne Nicole Mouton, actrice qui refuse toute théâtralité.

Un conte de la folie ordinaire au pays des petits riens, l’irruption du rire fou et de l’illusion dans le banal. Venez vivre les combats de cette femme, venez vivre le quotidien terne qu’elle embellit de ses rêves. Il y a son mari, sa fille, et surtout les crédits accumulés au fil des années. Et il y a un cri de douleur, celui d’une femme vivant sa dernière heure de liberté. Pas d’effets mais une authenticité rare qui vous bouleversera et nourrira vos pensées sur notre quotidien et sur nos responsabilités que nous avons dans nos sociétés pour visionner et imposer un autre monde.

Ce n’est pas une comédie et pourtant le rire se propage dans la salle. On l’aime cette femme, on l’aime dans sa force et dans sa faiblesse, on l’aime à vouloir la prendre ses bras pour lui dire : non, tu n’es pas seule…

Rien plus rien au monde, c’est : Nicole Mouton seule sur scène (mise en scène, jeu) avec une bande musicale enregistrée et un technicien son/lumière.


Rien plus rien au monde

A vous couper le souffle, une performance de scène, un soliloque endiablé à voir en trois parties.

Découvrir un auteur Massimo Carlotto et une comédienne Nicole Mouton durant 1 h 10.
Une captation n’est toujours qu’un modeste témoin de cet art de l’éphémère qu’est un spectacle vivant.
RIEN PLUS RIEN AU MONDE en diffusion complète…

C’est sa dernière heure de liberté…avant son arrestation filmée et diffusée en direct à la télévision.
Rebelle, addict à l’alcool, une femme évoque sa rage de vivre, son amour de la liberté, la déchéance sociale, la fascination de la télé réalité, ses frustrations… Elle tente tout pour que sa fille réussisse à sortir de la cité, du carcan de pauvreté. Son amour si fort pour la « Petite » lui fera franchir une limite de non-retour.
Un drame contemporain de Massimo Carlotto qui met en lumière la verve populaire, au sens noble, des laissés-pour-compte de nos sociétés urbaines déshumanisées.
Nicole Mouton s’empare du texte avec toute la fougue d’une passionaria. Le rugueux, le parler franc, le jeu « Actors Studio », sont les armes qu’elle fournit pour incarner corps et âme ce personnage autant dans son humanité que dans l’intensité de sa folie !
Une mise en scène épurée, un décor minima laissent à la comédienne une liberté de jeu totale.
La musique générale composée par Gilbert Gandil module, découpe, projette le sens de ce drame.

« RIEN PLUS RIEN AU MONDE » vu par une autrice Lilianne Panigoni

RIEN PLUS RIEN AU MONDE de Massimo CARLOTTO interprété par Nicole MOUTON : une apothéose !
Une performance de comédienne seule pendant plus d’une heure sur la scène dans un décor minimal, une scène pratiquement vide, ce qui renforce l’omniprésence du jeu dramatique.
La conscience d’une femme de ménage italienne est mise à nu dans cette dernière version de RIEN PLUS RIEN AU MONDE. Nicole n’a plus besoin d’un décor réaliste comme dans la première version du spectacle : elle épouse ici toute la réalité psychologique de cette femme et l’alchimie entre le personnage et la comédienne (dont elle parle elle-même) est totale.
Qui est cette femme qu’elle joue depuis longtemps ? Une femme frustrée pour laquelle les projections sur sa fille unique sont essentielles pour ne pas basculer dans la folie, la déconnexion avec son moi réel. La comédienne devient cette femme modeste qui assume une vie de privations avec un tempérament violent, entier, envieux, autoritariste et surtout, elle a tout misé sur sa seule fille pour réaliser une vie de star sous les projecteurs. En psychologie cela s’appelle vivre par personne interposée.
Nicole occupe toute la scène entourée par des murs de pierre qui la cernent et elle s’y cogne : son amertume, sa colère, sa souffrance l’enferment. Son personnage ne peut quitter ce lieu : elle est prisonnière de son délire. Il y a bien une ouverture sombre au milieu d’un mur mais elle ne sera éclairée qu’à la fin : arrivée de la police ? ou bien d’une ambulance ?
Nicole occupe tout cet espace, celui de cette femme qui passe sa vie à compter car l’argent est rare, cette femme qui envie les femmes fortunées, les femmes libres, les vedettes, ou celles qui ont un mari riche. Voilà résumé en peu de mots ce qu’elle veut pour sa fille. Son amour maternel est vicié mais elle ne le sait pas. Ses projections la possèdent, l’obligent à vivre ainsi,-aller voir un psy ne fait pas partie de son milieu social-.

Nicole parle sous une pleine lumière, elle est cette femme, parfois la lumière s’assombrit devient froide et bleue pour souligner la souffrance, parfois elle se réchauffe et devient chaude et orange et quelques bouffées de joies éclaboussent le public, rares et donc précieuses car Nicole chante avec ses tripes d’une voix énergique et pleine, et les murs s’effacent et « le ciel infini » paraît et nous libère : avec cette voix, nous respirons. Nous sommes aussi dans la joie populaire d’un bal quand elle danse avec frénésie dans ce hangar, la vie ressaisie un court moment dans la joie exubérante. Deux rares moments de répit.

Déplacements, gestes, pensées ininterrompues, prises à partie du public, le texte est mis en valeur d’un bout à l’autre : nous sommes dans cette âme et dans son exaspération quand elle parle à son mari, à sa fille, à une voisine. Nous sommes sollicités constamment.

L’émotion atteint son point culminant sur la dernière partie du texte, de l’émotion partagée à l’état pur ! Arrêt du temps, face à face, elle découvre le journal de sa fille, le moi réel de sa fille, pas celui qu’elle fantasmait pour elle. La chaleureuse lumière orange revient sur elle et elle tourne les pages lentement tendresse du geste, musique lointaine et caressante, elle se tait absorbée par les mots de l’autre, moment de compréhension et de tendresse entrecoupé de hoquets de douleur pure, tempo lent et tendre et elle tourne les pages mais son délire revient et brise tout : « ça suffit ! ça me tue ! ». L’éclairage froid revient doucement, le bleu succède à l’orange. Elle n’accepte pas ce que dit sa fille, ce journal elle va le déchirer : son amour maternel dévié la possède à nouveau : l’atmosphère bascule et paradoxe le corps se tord de souffrance, le corps parle. La musique devient sinistre, sifflement reptilien, respiration rauque : les ERYNIES sont bien là et ne lâchent pas leur proie. Nicole est prostrée, après avoir trouvé un alibi, elle se recroqueville, la posture, les yeux disent tout, moment de théâtre intense, la souffrance envahit l’espace, comédienne et personnage ne font qu’un : c’est bouleversant ! RIEN PLUS RIEN AU MONDE, la lumière peut s’éteindre. COUPEZ ! Bravo L’artiste !

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Comédie sur un quai de gare

Un huit clos poétique et grinçant

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Durée du spectacle = 1 H 10
Public à partir de 10 ans

Diffusion Théâtre  2022

Plaquette diffusion en cours

L’auteur : Samuel Benchetrit débute sa carrière comme romancier (Récit d’un branleur) et scénariste-réalisateur (Nouvelles de la tour L) avant de s’intéresser au théâtre comme metteur en scène puis comme dramaturge (Comédie sur un quai de gare, Moins deux). Parallèlement il continue de travailler pour le cinéma (J’ai toujours rêvé d’être un gangster, Chez Gino, Asphalte,…) et poursuit son activité d’écrivain (Les chroniques de l’asphalte, Le cœur en dehors, La nuit avec ma femme,…). Primé pour ses scénarios (Festival de Sundance, Prix Lumière), il est chevalier des Arts et des Lettres.

La pièce : Sur un quai de gare, trois individus attendent un train qui a du retard. Ils ne se connaissent pas. C’est la nuit , il fait bon et la fille est plutôt jolie. Les deux hommes s’inquiètent alors de son avenir …
Avec humour et poésie, l’auteur nous parle d’ amour intime ou filial, du temps qui passe, du renoncement.
Entre situations cocasses et dialogues croustillants, les personnages se cherchent, s’attrapent et s’esquivent avec l’audace des inconnus qui se rencontrent sur un quai de gare.

Comédie sur un quai de gare, c’est : Camille Lebreton (jeu), Christophe Doyen (jeu), Rémi Tarffanel (jeu), Estelle Revéreau (mise en scène).


Ring

COMBAT VERBAL EN 17 ROUND !

Loupika
47 Quai Rambaud
69002 Lyon
www.loupika.com

7 decembre 2018

20:30

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Une comédie grinçante légère de Léonore Confino, pleine de sens, pour finir votre journée avec la banane de la Compagnie des Si.

Vous ne rêvez pas, c’est du théâtre mais presque un combat, le combat des mots de chaque jour dans la vie des couples. Et c’est la permanence de dialogues qui oscillent nerveusement entre rire et drame. Tout le monde y passe : Parents, amants, étrangers, couples mariés, divorcés, veufs et tous se débattent avec leurs susceptibilités, leurs instincts, leurs idéaux !!!!!

Venez vivre ce combat de mots, aiguisés de poésie mais pas que, d’une étincelle se propage le feu, d’une malentendu éclate une guerre, malgré les efforts de chacun pour coexister avec l’autre….  sans ménagement. Nos vie quotidiennes quoi, ou presque !

Ring, c’est : Estelle Revereau (mise en scène et jeu) et Christophe Doyen (mise en scène et jeu)